Comprendre les mécanismes de la succession

Depuis ces dernières années, la succession est devenue un sujet délicat. C’est effectivement une des affaires les plus fréquentes au tribunal. Cependant, lorsqu’on parle de succession, la plupart des gens ignorent de quoi il s’agit. La plupart se font de fausses idées sur ce sujet. Découvrez ici les mécanismes de l’héritage.

La succession selon le droit moderne

Il y a des années, l’héritage se faisait selon les croyances et la religion du défunt. Cependant, à cette époque, il n’y avait pas vraiment de loi, sauf pour les musulmans. Concernant l’héritage, le droit de musulman est très strict. Il stipule que tout l’héritage doit revenir aux enfants (plus précisément aux fils) du défunt. Ainsi, la veuve et ses filles sortent sans rien. En ce qui concerne le droit moderne de la succession, il est un peu plus bénéfique aux femmes. Ce droit valorise grandement le choix, ce qui a donné naissance au testament. Grâce à ce dernier, chaque personne peut choisir de son vivant la répartition de son héritage. Pour cela, le testament doit être rédigé et légalisé en présence d’un avocat.

Différence de succession entre garçons et filles

Si le défunt n’a pas pu rédiger un testament de son vivant, la loi se doit de départager ses biens selon le droit moderne de l’héritage. Dans le cadre du droit moderne de la succession, les filles et les fils du défunt se trouvent sur un pied d’égalité. La totalité des biens du défunt est donc départagée en parts égales à sa veuve et ses enfants. Dans le cas où le défunt n’a pas d’enfants, l’héritage est départagé entre sa veuve, ses frères et ses sœurs. Par ailleurs, si le défunt est musulman, et que le droit musulman s’applique, les fils auront le double de l’héritage des filles du défunt étant donné que les hommes sont dans cette religion plus valorisés que les femmes.

Les droits de succession de la veuve

Quand il est question de la veuve, la succession devient une situation très compliquée, surtout vis-à-vis de la famille du défunt. Le droit de succession se doit ainsi d’être clair quand aucun testament ne peut être pris en compte. Dans le cadre du droit moderne de la succession, comme précédemment mentionnée, la veuve reçoit une part qui égale celle des enfants du défunt. Dans le droit musulman, le droit de succession de la veuve est un peu plus serré :

  • Si le défunt a des enfants, la veuve n’hérite que du huitième de ses biens.
  • Si le défunt n’en a pas, la veuve en hérite du quart.
  • Si le défunt a laissé plusieurs veuves, ces dernières devraient se partager le huitième de l’héritage.
  • La veuve est par ailleurs entretenue par la succession jusqu’à ce qu’elle se remarie.

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